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. Tel est, jusqu'à présent du moins, le dernier mot écrit sur cette mystérieuse affaire. -
Nous ajouterons pour en finir avec M. d'Epinay .fils, que, trois années après son mariage, le 20 no- ■ vembre 1778, il fut interdit pour cause de pro­digalité, par sentence souveraine du conseil prive de la République de Fribourg (1). . Le mariage de ses deux enfants consola un moment Mme d'Epinayde tous ses chagrins. Elle eut même,, à cette époque,'l'espoir de vo.ir son mari s'amender. Dans un moment de lucidité, M. d'Epinay, apercevant enfin l'abîme ouvert sous ses pas, prit le parti de s'adresser au tribunal du Châtelet de Paris et de solliciter la. nomination d'un conseil judiciaire.
. Ce conseil, on le lui accorda le 10 juin 1776 et ce fut M. Le Pot'd'Auteuil, le notaire à la mode de l'époque, qui fut désigné pour ces délicates fonctions (i).-.
Désormais M. d'Epinay, se croyant garanti
(1)  Archives nationales, Y, 15681.
(2)  Archives nationales, Y, 3034. Florent-Jacques Le Pot d'Auteuil exerça de 17D9 à 1783. Il demeurait rue Saint-Honoré, vis-à-vis l'hôtel de Noailles.